COMMENTAIRES SUR LE RAPPORT D’ETAPE 2003
COMMUNIQUE PAR LA C.I.V.J.S. AU 1er. MINISTRE FRANCAIS. (25/3/04)
PREAMBULE.
En tant qu’universitaire sociologue diplômé, je tiens à faire savoir
qu’il n’est ni dans ma formation, ni dans mes habitudes, ni dans mes
comportements de prendre des positions tranchées et critiques vis à vis d’un
adversaire avec lequel je ne partage pas les mêmes choix, option et philosophie.
Tout au contraire il m’appartient de tenter de comprendre ses modes de
pensée et de réflexion pour tenter de l’amener à envisager de poser
différemment un problème et ainsi à inventer des solutions différentes aussi
proches possibles de la vérité.
Seulement voilà je suis un Survivant de l’Holocauste dont la famille
comme 76.000 en France à été directement conduite dans les camps de la mort par
des français.
Depuis de nombreuses années, je me suis efforcé de trouver des
explications au comportement de mes concitoyens de l’époque et même des
excuses.
L’attitude actuelle de la France dans le conflit Israélo-palestinien, les
attitudes de sa population, de sa presse et de ses média, la réactualisation de
son antisémitisme ancestral, ont définitivement ruiné l’espérance d’un pardon
que j’aurais aimé accordé à ce pays.
Ainsi ce peuple, même si une majorité relative ne peut être tenue pour
responsable direct de ses ignominies passées, reste pour moi un peuple
post-criminel, comme le nomme et le définit si bien le philosophe Alain
Finkielkraut.
Dorénavant, pour nous les Survivants, la seule règle sera la tolérance 0
que nous appliquerons aux
personnes Juives et non Juives qui porteront atteinte à notre dignité et
au respect absolu que nous doit la France, ses institutions et son peuple.
Dans ce qui suit nous nous attacherons à mettre ‘’en valeur’’ et à condamner
tous ces manquements et nous jugerons avec la plus grande rigueur l’attitude de
nos corrélégionnaires qui ‘’collaborent’’ dans cette Commission de «
re-spoliation. »
Bien évidemment nous ne sommes pas dupes, si la C.I.V.J.S. agit avec
iniquité vis à vis des Juifs qu’elle est chargée d’indemniser, c’est sur
instructions des pouvoirs politiques.
Aussi,toutes
les critiques et condamnations que nous formulons contre la Commission
d’Indemnisation s’adressent en priorité au Gouvernement des Français.
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LE RAPPORT.
Comme chaque
année le Président Draï communique au Premier Ministre français un rapport
d’étape sur l’activité de la C.I.V.J.S.
Habituellement,
LA CO©RDINATION OFF SHORE destinataire entre autres de ce document l’étudie
minutieusement. Ensuite elle formule ses commentaires et ses critiques qui sont
présentées sur notre Web Site.
Généralement
par souci d’équité, afin d’avoir des réponses claires à nos questions et
critiques, et éviter des erreurs d’interprétation, notre président a au
préalable, chaque année, un entretien avec le Préfet Kalfon, Directeur de la
C.I.V.J.S.
La nouveauté
de 2004 est que maintenant notre président doit demander ‘’l’autorisation ‘’ au président
DRAÏ pour pouvoir rencontrer son Directeur !!!
Cela à été
fait par lettre le 24 Février 2004. N’ayant à ce jour aucune réponse de ce président DRAÏ, dont le totalitarisme
n’a plus de limite, je suis dans l’obligation d’exprimer nos commentaires et
mes critiques sur ce rapport
d’étape sans que notre représentant ait pu s’entretenir avec le Préfet KALFON
qui est ’’ l’éminence grise’’ du
Gouvernement Français au sein de cette Commission.
Pour rédiger
cet ouvrage, je vais prendre mes informations bien sûr dans le rapport de la
C.I.V.J.S. 2003 mais aussi dans le ‘’livre blanc’’ que nous tenons et qui
relève toutes les plaintes et les réclamations exprimées par les Survivants
spoliés en France à l’encontre de cette Commission.
NOTRE APPRECIATION SUR LA FORME.
Nous observons que ce rapport annuel cette année ne comporte que 31 pages
de texte, ce qui nous laisse sur notre faim d’informations, le reste étant
consacré à de nombreux tableaux ou graphismes en forme de Camembert, la France
n’est-elle pas le pays des fromages !!!
J’avais déjà constaté l‘année dernière que les têtes de chapitre et les
termes employés par le Président DRAÏ pour décrire au Premier Ministre Français
les réalisations de la Commission laissaient à penser que cette machine à
re-spolier les Juifs volés en France fonctionnait à merveille et ce à la
satisfaction de toutes les parties.
Pour rédiger sa planche, le Président DRAÏ s’est probablement inspiré de
la description qui est faite par les écrivains français, Romain Gubert et
Emmanuel Saint-Martin, dans le remarquable ouvrage, que nous vous engageons à
lire : L’ARROGANCE FRANCAISE chez l’éditeur français
Balland, qui nous dit s’agissant des sommes dépensées par l’administration de
ce pays «qu’elles servent à rédiger de magnifiques rapports
qui sont autant d’admirables exercices d’auto-célébration justificative, totalement mensongers ».
Voici quelques
exemples des titres du rapport 2003 signé du Président de la C.I.V.J.S.:
-
Un dispositif général pérenne et dynamique.
-
En premier lieu : écouter, éclairer, écouter
encore, échanger.
-
Une communication largement diffusée et bien
accueillie.
-
Des actions ponctuelles aux retombées immédiates
et durables.
-
Des liens plus étroits avec les coordinations et
associations de victimes de persécutions antisémites.
-
Des échanges internationaux productifs.
-
Pour une bonne exécution des accords de
Washington : une concertation confiante entre la C.I.V.J.S. et ses
partenaires.
-
La C.I.V.J.S. et ses interlocuteurs
naturels ? Soutien et compréhension.
NOS QUESTIONS ET NOS CONSTATATIONS SUR CE QUE NOUS DIT LE RAPPORT.
S’agissant des délais la C.I.V.J.S. nous dit : « Quelle s’est attachée à réduire le
traitement des dossiers etc.. ».
Elle nous dit aussi que
la situation des anciens dossiers, non prioritaires est préoccupante car
retardée par ceux prétendus prioritaires.
Ainsi pour rétablir un
certain ’’équilibre’’ la C.I.V.J.S., pour 2004 a planifiée à hauteur de 50%
l’instruction des dossiers non prioritaires par rapport à ceux qui le sont.
Cela à pour conséquences nous dit le Président : Le traitement des prioritaires
des personnes très âgées malades ou en état de précarité financière, a dû, de
ce fait, être ralenti puisqu’ils n’occupent plus qu’une moitié des plannings
mensuels.
Cela signifie que cette Commission incapable de gérer les demandes des
spoliés dans leur globalité, déshabille ‘’Jean pour habiller Paul’’ au lieu de
mettre le Premier Ministre Français dans l’obligation de lui fournir les
personnels dont elle a besoin pour réaliser rapidement son travail
d’indemnisation.
Le rapport ajoute qu’il
lui faudra encore 5 ans pour statuer sur l’ensemble des dossiers en stock et
ceux qui lui parviennent encore.
5 ans plus 4 ans font 9 ans
pendant lesquels devront attendre les survivants déjà âgés de 65 ans en 1999 et
ceux qui ont maintenant plus de 70 ans.
Comment osez-vous écrire cette énormité de sang-froid ? vous n’avez
donc ni pitié, ni considération
pour les Survivants dont votre pays a massacré les familles.
Nous
rappelons que le Président P. DRÄI prétendait en 2000 pourvoir régler en 6 mois
les dossiers des Survivants qui à l’époque avaient plus de 65 ans.
Incompétence, manque total de connaissance du problème de la spoliation, erreur
de jugement, ou mensonge éhonté pour abuser les Juifs spoliés ? Je vous
laisse choisir !
Sans pudeur le Président de la
C.I.V.J.S. nous dit = qu’il
lui a paru opportun de renforcer la dynamique du site Internet, car il exprime
au regard de tous, la volonté du Gouvernement de réparer les préjudices subis
par les communautés Juives sur le territoire français pendant la ShoaH !!!
Pour faciliter la communication – lisez… « désinformation » - un responsable propagande a été nommé. Nous vous suggérons de chercher parmi les héritiers de Jean
Hérold Packi, qui sévissait sur ‘’Radio Paris’’ pendant la guerre.
Cela veut dire que dans les jours prochains, la C.I.V.J.S. va lancer dans
la presse française une campagne de propagande qui mettra en application du
précepte inventé par Goering : Plus le mensonge est gros plus
il est cru.
A l’instigation du Préfet de police Lucien Kalfon, du 4 au 9 Mai 2003 la
Commission s’est transportée en Israël afin d’y rencontrer les Survivants Juifs
Israéliens dont les familles ont été spoliées en France.
Au prétexte d’aller vers les spoliés la C.I.V.J.S. dont seulement un nombre limité a été
invité à venir
présenter ses dossiers, la Commission s’est livrée à une opération de
‘’propagande médiatique’’ tendant à faire croire que le Gouvernement Français remplissait pleinement ses
obligations de réparation.
Nos amis israéliens m’ont demandé de rétablir la vérité en me
communiquant le rapport établi par le Préfet de Police Lucien Kalfon en date du
10 Juin 2003. Il fait état,
entre autre, des déclarations du juge d’instruction Gilles Bourgeois
(vous savez celui contre lequel une plainte avait été déposée en France devant
le Grand Tribunal de Grande Instance pour propos révisionnistes) qui
prétend que tout est pour le mieux
dans le meilleur des Mondes.
Suit l’énumération des articles parus dans la presse Israélienne HATZOFE
du 6 Mai 2003, HA’ARETZ du 12 Mai 2003, un reportage diffusé sur KOL ISRAEL le
Samedi 17 Mai 2003 et l’article du Jérusalem Post en français du 3 Juin 2003.
Certaines des informations
communiquées aux médias Israéliens sont parfaitement fausses comme celle
avancée par Monsieur Gilles Bourgeois qui dans le Jérusalem Post :
CIVD : Devoir de réparation et de mémoire, prétend : L’ob-jectif (comme indiqué dans le texte) était surtout d’éviter que les
victimes ou leurs descendants n’aient pas à revivre une seconde fois leur terrible
parcours. C’est à cette fin que les requérants ne sont pas
astreints à apporter la preuve des spoliations, comme cela se passerait devant un tribunal, mais au contraire, c’est la Commission qui
fait son enquête avant d’émettre une recommandation, et surtout pas un jugement
puisque les requérants ne sont pas des prévenus..... ah bon, merci, comme c’est gentil de l’avoir
précisé. A bien regarder et compte tenu de son attitude et de ses propos, lui
en revanche pourrait avoir à répondre prochainement devant un Tribunal français
de l’accusation d’antisémitisme.
A ce genre de réflexion, vous pouvez mesurer le quotient intellectuel de
ce monsieur, et la dangerosité de lui confier l’instruction des dossiers des
Survivants Juifs que ses pairs ont légalement spoliés.
Quant à
ses affirmations, elles sont parfaitement fausses, c’est exactement du
contraire qu’il s’agit. Si les Survivants n’apportent pas de preuves, le
dossier est purement rejeté et quand les preuves de spoliations sont avancées,
elles sont contestées surtout par lui. A défaut de l’Etoile Jaune, c’est la
quadrature du cercle.
Puis cet article véritable ode au Préfet de police Lucien Kalfon
nous explique qu’il « a
plusieurs
casquettes » (cela nous nous en étions déjà malheureusement rendu
compte !!!) Il fait aussi mention de ses
responsabilités dans des organisations Communautaires Juives et de sa
participation, modeste strapontin, au Conseil d’établissement de l’Université hébraïque de Jérusalem.
Et la journaliste Nicole Benattar Israélienne, de terminer en nous
disant : qu’il répond avec honnêteté aux questions, à tel point que l’on voudrait
que tous les énarques lui ressemblent....
Du Canada, j’ai contacté cette journaliste pour lui faire savoir qu’elle
avait été bernée et que le personnage qu’elle décrivait n’était pas du tout
celui qui sévit à la C.I.V.J.S. En revanche, il est vrai que Lucien Kalfon
fait preuve d’une dextérité hors du commun pour interpréter et tenter de
convaincre les représentants des spoliés du bien-fondé des décisions arbitraires
prises par la Commission contre les intérêts des victimes.
Je peux lire dans le rapport 2003 de la C.I.V.J.S. que Lucien Kalfon, s’est
entretenu avec le Président de
l’association Aloumim, le Docteur Israël LICHTENSTEIN.
En vérité le Président d’Aloumim n’avait même pas été invité lors du show de la C.I.V.J.S.
en Israël alors que
cette association est la principale représentante des Survivants de
l’Holocauste dans ce pays. Il a rencontré le Préfet de Police Lucien Kalfon à Jérusalem alors que ce
dernier se rendait chez un homme politique israélien.
Ce rapport nous dit
aussi que la C.I.V.J.S. a été approchée par un documentaliste qui prépare un
film sur son activité en s’appuyant sur des parcours et portraits des
requérants. Cette initiative aurait reçu l’agrément du Cabinet du Premier
Ministre français.
Il s’agit là encore d’une opération de propagande qui tend à faire croire
que la France remplit correctement ses obligations de réparation vis à vis des
Juifs qu’elle a spoliés avant de participer à leur extinction.
Je suggèrerai au Cabinet du Premier Ministre français, si cette
information est véridique, de consacrer plutôt l’argent destiné à l’élaboration
de ce film à l’amélioration du
fonctionnement de la Commission alors qu’il lui refuse des crédits
supplémentaires qui augmenterait ses moyens d’action.
Là encore on retrouve le désir de la France de …rayonner, de se faire
valoir même et surtout en travestissant la vérité et en dépensant, à ce titre,
sans compter.
Ce dithyrambique rapport au Premier Ministre, cru 2003 veut nous faire
croire que la Commission entretient les meilleures relations avec les
associations de défense des intérêts des victimes de la Shoah, il en serait de
même avec les institutions américaines canadiennes
et les avocats impliqués dans le domaine de la spoliation. Ces intervenants
seront certainement honorés de savoir qu’ils sont intrumentalisés.
Bien évidemment, comme le reste, cette affirmation est objectivement
mensongère. Toutes critiquent cette Commission, même celle de Serge Klarsfeld.
Ces entrevues servent uniquement à les abuser et surtout à tester leurs
réactions pour savoir jusqu’où la C.I.V.J.S. peut aller dans ses manipulations et la re-spoliation des
intérêts des Survivants Juifs.
Le Préfet de police Lucien Kalfon L’ENARC exemplaire, à l’insu de ses
entretiens et à l’insu des participants,
rédige un rapport ‘’interne’’ dit « élément de langage ».
De quoi peut-on se plaindre, il fait son métier de policier.
En revanche j’ai été particulièrement heureux de constater que notre
président a été bien entendu et compris quand il a signifié au Préfet de police
Lucien Kalfon que la CO©RDINATION OFF SHORE. par les entretiens
qu’elle a avec son Directeur ne servirait jamais de caution à la politique
d’iniquité pratiquée par la Commission.
C’est ce nous
exprimions l’année dernière au Président DRAÏ « Nous vous
prions de noter que nous n’échangerons pas la reconnaissance symbolique de
notre organisation contre un quelconque consentement de notre part à la seconde
spoliation dont se rend actuellement responsable cette Commission avec
l’assentiment du Gouvernement Français.
Le rapport ne fait plus
référence à notre organisation et notre président n’est plus invité à
rencontrer le Préfet de police Kalfon.
Grand merci.
J’ai comparé les protestations que nous expriment les victimes Juives
indemnisées et les affirmations du président DRAÏ auteur du rapport annuel.
Ainsi ai-je pu constater que les affirmations prétendues par l’auteur
sont dans la plupart des cas exactement le contraire de ce qui nous en est
rapporté par les ‘’indemnisés’’.
Qui doit-on croire, les victimes ou les re-spoliateurs ?
Quand on nous parle «du
pouvoir d’imagination des rapporteurs » pour proposer une
indemnisation d’un bien volé, certains ont en effet un grand pouvoir
d’imagination pour démonter au spolié qu’il n’y a pas motif à réparation ou que
sa valeur est très inférieure à celle qu’il demande, lui la victime.
Mais pourquoi leur faudrait-il un ‘’pouvoir d’imagination’’, il suffit de
consulter un spécialiste français qui est en capacité d’authentifier le bien
spolié et d’en estimer justement la valeur.
Quel rapport peut-il y avoir entre ce langage d’apothicaire et de
charlatan avec la vérité des faits ?
Nos amis se plaignent également de certains rapporteurs qui font des
interview de la victime par téléphone, puis leur annonce péremptoirement que
son rapport est fait qu’il propose une indemnisation ‘’globale’’ de X Euro. Et
voilà l’affaire est réglée.
Passez muscade, le spolié n’a pas été reçu, l’entretien contradictoire
n’a pas eu lieu, il n’a pas pu donner des détails sur les circonstances de la
spoliation dont il a été victime ni tenter de trouver un compromis avec
l’instructeur. Il sera volontairement mal indemnisé.
Qu’en est-il de l’affirmation du rapport qui nous dit que la
fonction du rapporteur est : Eclairer les
requérants sur le vécu de
leur famille, qui leur communique les seules traces d’un passé douloureux, etc.... larmes de crocodiles, bla bla bla démagogique et mensonger,
c’est plat, comme nous disons chez
nous.
Si dans les années 2001 à 2003 l’accueil des
requérants notamment par les rapporteurs se voulait chaleureux, l’ambiance qui
prévaut actuellement dans la C.I.V.J.S. a bien changé.
Les spoliés maintenant sentent qu’ils dérangent, que
leurs demandes de restitution des biens spoliés agacent.
Les questions des rapporteurs sont plus agressives et le
doute et la méfiance à leur égard sont patents.
Beaucoup de rapporteurs sont devenus des Juges
Inquisiteurs qui tentent de mettre en défaut la bonne foi des requérants en les
agressant et contestant systématiquement leur demande de restitution.
Il y a aussi les Survivants qui se plaignent que le rapporteur bi-passe
volontairement leurs mandataires. La victime âgée et, ou malade est plus susceptible d’accepter sans protester les miettes qui
lui sont toujours téléphoniquement proposées.
Il est courrant que certains rapporteurs refusent de communiquer leur
rapport à la victime, (le juge J.P MARCCUS), ou alors comme le dit Monsieur
ROCCA qui est aussi un juge français..., « Si je vous
communique mon rapport, il sera différent que celui que j’avais l’intention de
rédiger »
Beaucoup de
nos amis se plaignent du rapporteur–juge AUGUSTIN qui très vicieusement se sert du code
français en tant que juriste dit il, il est le spécialiste
de cette procédure,
pour rejeter les demandes d’indemnisation les plus justifiables d’une
réparation entre autres celle d’une ancienne résistante dont la mère est morte
de l’agression qu’elle a subie dans une pension pour personne âgée, de la part
de miliciens français qui l’ont dépouillée de tous ses biens. Le motif évoqué
par ce monsieur AUGUSTIN « Il s’agit d’un délit de droit commun qui ne peut être indemnisé par la
Commission.
Même le président DRAÏ a été surpris, c’est peu dire !
Cela nous
rappelle les ‘’criminels de la plume’’ français qui eux aussi en appliquant le
plus strictement possible les lois antijuives envoyaient en toute conscience
nos familles à la mort (Papon et beaucoup d’autres fonctionnaires français).
En 2004
s’ajoutant à la grille secrète, la C.I.V.J.S. a créé suivant son arbitraire
habituel, de nouveaux forfaits, boutiques, marchands forains, ateliers, loi
BRÜG nouvelle. Ils sont fort ces français, ils arrivent même à modifier les
anciennes lois allemandes d’indemnisation et d’autres aussi qui ne nous ont pas
encore toutes été communiquées, comme la décision d’inclure le cas échéant
l’indemnisation piano dans la
grille secrète.
Le rapport
communique ses ‘’scores’’ de dossiers traités depuis Septembre 1,999 :
9,717
recommandations dont seulement 5,204 pour les spoliations matérielles soit sur la base de 45 mois depuis Septembre
1,999 = 115 recommandations par mois et 1,388 par an, ce qui est très en
dessous des 2,000 demandées par le Premier Ministre de l’époque Lionel Jospin.
A dessin la
C.I.V.J.S. insiste toujours sur le nombre de recommandations totales,
matérielles et bancaires confondues, car ainsi ses résultats peuvent sembler
satisfaisants ce qui ne résiste pas à une analyse objective en dissociant ses
composantes. Toujours la pratique de
la dissimulation.
Ainsi la
C.I.V.J.S. à encore à instruire :
19,482 demandes moins 9,717déjà étudiées
matérielles et banques confondues.
Restent donc encore = 9,765 dossiers, majoritairement matériels à instruire. Tout le reste n’est que dissimulation, tromperie et mensonge.
Dans un
moment de vérité le Président DRAÏ fait référence au manque de moyens de la
C.I.V.J.S. pour instruire les plus ou moins 10,000 dossiers qu’elle aura à traiter, ce serait
pour lui une source
sérieuse de préoccupation. Ah le brave homme !
Les
Rapporteurs partant ne sont pas remplacés, ou ne disposent pas de nombre de jours suffisant pour étudier tous
les dossiers, 2 jours par semaine alors que notre CO©RDINATION OFF SHORE a toujours recommandé, une utilisation permanente de
leurs compétences.
Il en est de
même pour les autres personnels indispensables au ‘’bon fonctionnement’’ de cette
Commission.
Le nombre de séances en formation collégiale à été en 2,003
inférieur
à celui de
2,002.
« Et de terminer en disant « Les
résultats seraient encore plus significatifs avec un renfort en personnel
permanent, en rapporteurs et en secrétaires de séances. »
« Il y va de l’image de
la C.I.V.J.S. aux yeux de nos concitoyens et de la mission qui lui a été
confiée par les Pouvoirs Publics. Toujours
l’image, tout pour l’image. La morale,
elle ne connaît pas »
Messieurs les
Premiers Ministres et futurs Gouvernements Français, (nous sommes forcés
d’anticiper, puisque nous savons maintenant qu’il faudra à la C.I.V.J.S, après
plus de 3 ans d’exercice, 5 ans supplémentaires pour solder avec iniquité
la dette de la France vis-à-vis
des Juifs qui ont été spoliés sur son territoire) vous êtes dans
l’obligation de donner à la Commission d’Indemnisation les moyens que requiert
sont travail pour que votre pays sorte de sa situation de ‘’receleur’’ des biens
Juifs qui reste encore aujourd’hui la sienne.
S’agissant de
la participation des Juifs aux travaux de la C.I.V.J.S. sans les mettre tous en
accusation, certains seraient bien inspirés de consulter le livre
de Jean-Claude Milner, ‘’Les penchants criminels de l’Europe démocratique’’ édité en France par Verdier, ou l’auteur nous
parle entre autres des comportements des Juifs Européens et français pour en dire :
Il y a des Juifs d’affirmation, d’interrogation et de négation, ici
c’est ce dernier qui nous
intéresse, il nous en dit :
Le pire parfois arrive et
la négation au nom de l’universalité la plus pauvre : être Juifs, c’est
avoir le droit d’être impunément antijuif.
Chez nous, nous disons la France a les Juifs qu’elle mérite, il est très
regrettable pour ne pas dire plus que ce soit les victimes de l’Holocauste qui
fassent les frais de leurs comportements scandaleux.
Pour terminer sur une
note positive, je voudrai dire qu’il se trouve dans cette Commission
d’indemnisation des personnes très bien,
dévoués, humaines, sincères honnêtes
et courageuses dans leur travail.
On les trouvent parmi
les personnels de ‘’fonctionnement, le staff’’ mais aussi chez certains
rapporteurs et même juges.
Je tiens au nom de mon
organisation à les remercier en souhaitant que les brebis galeuses, Juives et
non Juives, aillent exercer ailleurs
leurs talents négatifs.
Très
Sociologiquement et Universitaire-ment vôtre.
JOHN LOSENRUOT.
Professeur en Sociologie
P.S. Nous
constatons, et il en est de même chaque année : l’absence de statistique
concernant les indemnisations des Juifs spoliés vivant à l’étranger.
Même si un
jour un Président du C.R.I.F. en France à cru bon de dire que cette spoliation
est une affaire ’’FRANCO-FRANCAISE en quoi il se trompait volontairement, nous
rappelons que 50% des Juifs spoliés, ne sont plus français et ne résidents plus
en France.